Février 2018. J’ai de la chance. Si les semaines précédentes ont été très froides, avec de fortes chutes de neige et du blizzard, mes dix jours à Québec sont plutôt placés sous le signe du soleil, même si ce dernier s’est parfois caché.
Toute la vieille ville, dans ses fortifications, fait de Québec la plus européenne des villes d’Amérique du Nord. L’entrée la plus aisée pour moi est la porte Saint Jean. Elle donne sur une rue bordée de boutiques et de vieilles demeures.
Elle débouche sur la place de l’hôtel de ville, vers la Basilique-cathédrale Notre Dame. En passant par le séminaire, on débouche sur les remparts qui dominent le Saint Laurent. S’il n’est pas entièrement pris par les glaces, c’est parce qu’il sert de route de commerce…
Non loin, le château Frontenac.
Le quartier du Petit Champlain est plein de charme.
La citadelle est entièrement prise dans la neige, et les plaines d’Abraham sont un terrain de jeu pour les skieurs de fond.
Le parlement se visite, sur rendez-vous. On y trouve des symboles rappelant la France et l’Angleterre, pour ne fâcher personne.
La chute Montmorency est impressionnante. Son fort débit fait qu’elle n’est pas entièrement gelée. Il est possible de se promener le long de la rivière, puis dans le « parc » qui la longe, qui n’est rien d’autre que le golf !
L’île d’Orléans, ce sont les jardins de Québec. Mais l’hiver, même les églises sont fermées.
Le Canada l’hiver, c’est surtout l’occasion de faire une balade en traineau à chiens.
La station Duchesnay offre de belles randonnées dans des forêts dénudées.
Au contraire, la station du Mont Saint Anne, dans les forêts de conifères, est plus verte, même en hiver.
La tire consiste à étaler du sirop d’érable sur de la glace, pour créer une sorte de sucette gelée à l’extérieur, mais tiède à l’intérieur.